Accueillir 31 nouveaux membres de niveau apprentis le mois dernier, le gérant d’affaires et secrétaire financier de la section locale 625, Tom Griffiths, déclare que ce n’est que le début. « Nous envisageons d’accueillir de 10 à 20 nouvelles apprenties et nouveaux apprentis chaque mois jusqu’au mois de septembre. »
Le secteur résidentiel en plein essor dans le Canada atlantique et le vieillissement de la main-d’œuvre sont les principaux moteurs du nombre constant de formations en apprentissage du local 625. Toutefois, le résidentiel n’était pas le point central pour le local jusqu’il y a une décennie. « Ce n’était pas un secteur qu’on voulait convoiter », formule M. Griffiths. « Mais comme le travail industriel a commencé à atteindre un plateau, nous avons vu une possibilité dans le secteur résidentiel et nous avons commencé à réorienter nos efforts. Il a fallu un certain temps, nous avons dû faire preuve de créativité, mais nous avons éventuellement fait des progrès. »
L’effort a porté fruit. La demande croissante d’électriciennes et d’électriciens dans le secteur résidentiel a réduit l’écart salarial entre le travail résidentiel et le travail commercial. « Une grande partie du salaire du travail électrique dans les projets résidentiels est maintenant égal à l’offre salariale du secteur ICI. Il s’agit d’un grand attrait pour nos membres. » Le pivot a aussi augmenté les possibilités de placement dans le cadre de leur programme d’apprentissage en pleine expansion.
Si les avantages ajoutés de la formation résidentielle et l’égalité salariale sont de grands attraits pour nos apprentis, les normes élevées en matière de formation constituent comme le plus grand avantage pour les apprentis. Sur le terrain, le 625 de la FIOE et leur partenaires signataires maintiennent le ratio d’un apprenti pour un compagnon, une norme de formation qui dépasse largement le ratio de trois apprentis pour un compagnon établi par la province.
« Malgré le changement du gouvernement fédéral vers des ratios plus souples, nous sommes restés fermes sur notre norme de formation d’un compagnon par apprenti », exprime M. Griffiths. « Comment un compagnon peut gérer et former de manière efficace et assurer la sécurité de trois apprentis? Ils ne peuvent pas; et c’est injuste d’imposer toute cette responsabilité sur une personne. Quelque chose ou quelqu’un va souffrir. »
L’engagement de M. Griffiths à former les apprentis qualifiés de manière sécuritaire et efficace à attirer les louanges de Russ Shewchuk, vice-président international du Premier District de la FIOE Canada. « De continuer à maintenir des normes élevées en matière de formation de la FIOE en dit long sur la qualité de leadership du confrère Griffiths. Tenir bon n’est pas facile pendant que les autres sont moins exigeants. Mais Tom incarne les valeurs fondamentales de notre organisation : prioriser la santé et la sécurité des membres de la FIOE tout en formant la prochaine génération des électriciens hautement qualifiés de la FIOE en Nouvelle-Écosse. Les apprentis du 625 de la FIOE sont entre bonnes mains. »
Quelle est la prochaine étape pour les 31 membres assermentés? Une formation pratique avec les entrepreneurs signataires de la FIOE. Leur parcours va aussi comprendre une formation théorique dans le centre de formation de pointe de la section locale. Dans le centre, ils apprendront d’eux et seront appuyés par une équipe passionnée, entièrement dévouée à leur croissance et à leur réussite tout en travaillant pour réussir leur certificat de qualification Sceau rouge.
Qualifiant son équipe de formation comme des professionnels dévoués, passionnés et bien informés, M. Griffiths ajoute : « Ils sont la raison pour laquelle nos apprentis ont nettement plus de chance d’obtenir leur certificat de qualification Sceau rouge à comparer à leur homologue non syndiqué. »
Alors que leurs nouveaux membres persévèrent dans leurs parcours d’apprentissage, Tom et son équipe au local 625 seront à l’œuvre pour accueillir la prochaine vague de membres et d’élèves avides d’apprendre.
« Nous nous préparons a lancé pas une mais deux formations de métiers de la construction électrique et industriel en septembre prochain », transmet M. Griffiths, qui précise que la proposition de la section locale d’ajouter une deuxième formation (qui est le précurseur de l’apprentissage en électricité) a récemment été approuvée par le comité du Private Career College de la Nouvelle-Écosse. « D’avoir l’occasion d’augmenter la capacité de notre formation réduira les barrières à celles et à ceux qui souhaitent suivre la formation d’apprentissage en électricité; et en suivant une formation avec la FIOE, le corps étudiant recevra la plus grande qualité de formation et d’éducation. »
Tout comme le local s’est réorienté vers un nouveau secteur il y a dix ans, M. Griffiths dirige le bateau proverbial 625 vers une nouvelle vague de possibilités : une pénurie imminente de la main-d’œuvre qualifiée. Affecter les ressources pour donner la priorité à la formation tout en maintenant des normes de formations appropriées (même si les normes provinciales sont à la traine), placera la section locale dans une position pour bien répondre aux demandes d’un secteur en constante évolution. Tom Griffiths et la section locale 625 avancent à toute vapeur.
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Quelques conseils de Tom Griffiths, gérant d’affaires du local 625 de la FIOE :
« Faites vos recherches. Certains candidats sont surpris d’apprendre les réalités pas aussi séduisantes du travail électrique : tu peux travailler à l’extérieur pendant des heures et des heures dans des conditions loin d’être idéales, tu dois comprendre la charge du travail sur le physique et tu vas travailler les bras au-dessus de la tête pendant une grande partie de la journée. »
« Nous avons eu des candidats entrer dans la salle, incapables de grimper à l’échelle ou une fois rendu au bout, ils étaient incapables de lâcher prise. Si les hauteurs vous paralysent de peur, une carrière dans le secteur électrique n’est peut-être pas le bon choix. »