Bonjour,
Le 8 mars est reconnu comme la Journée internationale de la femme, les gens dans le monde entier vont se rassembler dans un esprit de solidarité pour célébrer les progrès réalisés dans la lutte en faveur de l’égalité pour les femmes. C’est l’occasion de réfléchir et de prendre conscience des accomplissements que les femmes ont réalisés dans cette dernière année, et pour nous de renouveler notre engagement face au changement continu.
La pandémie de la COVID-19 dure depuis deux ans et on voit ses effets à long terme. Avec la fermeture en continu des écoles et des services de garde, les familles ont adapté leur vie professionnelle pour s’occuper de leurs enfants. La majorité de ce travail a incombé aux femmes et a mené à l’arrêt de l’évolution de leur carrière en raison de leur retrait partiel ou total du marché du travail.
La Journée internationale de la femme 2022 vise à souligner la grande importance du travail de soins dans notre économie. La pandémie a révélé à quel point il y a du travail à faire dans cette industrie essentielle. On se lie au mouvement syndical canadien pour demander un meilleur appui pour le personnel de la santé et des investissements dans le système de santé canadien. Nous avons tous besoin de soin à un moment dans sa vie – c’est un besoin universel. De la garde d’enfants aux soins des aînés à ceux vivant avec un handicap, la prestation de soins à une incidence sur toutes nos vies. Non seulement que nous devons contribuer à l’expansion de notre économie et de la rendre abordable et accessible à toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, nous devons mettre en valeur le travail de prestation de soins et le traiter comme il se doit. Nous encourageons nos sections locales à participer à la campagne du CTC sur la prestation de soins.
La FIOE est fière d’avoir été l’une des premières précurseures pour les femmes dans le mouvement syndical. Pour la première fois en 1892, lors du Congrès du National Brotherhood of Electrical Workers (NBEW), les femmes sont devenues membres du syndicat. Quatre ans plus tard, alors qu’un seul organisateur était sur la liste de paie du NBEW, Mme Mary Honzik de Saint-Louis a été embauchée. Cette évolution a donné à notre Fraternité la distinction d’être le premier syndicat à compter une organisatrice parmi son personnel[1].
La démographie du syndicat a commencé à changer lorsqu’un grand nombre de femmes ont joint les rangs de la FIOE; et en 1897, la section locale 80 a obtenu sa charte à Cleveland en Ohio, elle fut la toute première section locale composée uniquement de femmes[2].
Le 1er mai 1919, les travailleurs du bâtiment et de la métallurgie de Winnipeg ont la fait la grève pour obtenir des salaires plus élevés.
Deux semaines plus tard, le Winnipeg Trades and labour Council (le Conseil des métiers et du travail de Winnipeg) a lancé un appel pour une grève générale pour appuyer les travailleurs en métallurgie. La participation avait dépassé toute attente. Dès 11 h, 30 000 travailleuses et travailleurs syndiqués et non syndiqués ont arrêté de travailler.
En fait, les femmes canadiennes de la FIOE ont joué un rôle essentiel dans la grève générale de Winnipeg. Plus de 500 opératrices téléphoniques, mieux connues sous le nom de « Hello Girls », ont été les premières à quitter leur travail à la fin de leur quart de travail et les remplaçantes ne sont jamais présentées, ceci a pratiquement interrompu toute communication dans la ville. Ces femmes sont devenues plus tard membres de la section locale 435 de la FIOE.
La FIOE continue ses activités à promouvoir et à appuyer les femmes, non seulement dans les métiers, mais toutes les industries où elles travaillent. Nous avons récemment tenu notre première conférence en présentiel depuis deux ans — notre Conférence destinée aux femmes de la FIOE 2021. L’énergie et l’enthousiasme que nos consœurs dégagent à ces rassemblements et à ces conférences sont sans égal. En plus de nos consœurs qui se réunissent pour créer des liens, évoluer et perfectionner leur leadership, les alliés étaient également présents. Ils ont participé à une variété d’ateliers afin de les aider à mieux comprendre les enjeux auxquels les femmes sont confrontées et de quelle manière ils peuvent mieux les défendre et les appuyer.
Je suis très fier de ces femmes de la FIOE fortes, uniques, et fières dont j’ai rencontré au cours de ma carrière au sein de la FIOE. J’ai été témoin de la passion, du dévouement et de la solidarité manifestés par nos consœurs de la FIOE, particulièrement pendant la pandémie. Elles continuent de donner l’exemple des valeurs de la FIOE dans leur milieu de travail, dans leur syndicat et dans leurs communautés.
D’un bout à l’autre du pays, les sections locales de la FIOE continuent de mettre en place des comités destinés aux femmes pour leur permettre de se réunir et de discuter des enjeux qui sont importants pour elles et de leurs industries respectives, leurs chantiers et pour encourager un soutien entre pairs. Ces comités ont pris une part active dans leurs communautés et dans leurs sections locales de diverses manières et je souhaite que cette tendance prenne de l’ampleur à travers le pays.
Mon souhait est de voir la FIOE Canada doubler ses efforts en vue d’attirer et de garder plus de femmes membre, et pour cela il faudra une reconnaissance et un soutien positifs que nous à titre d’organisation peut offrir à nos femmes membres actuelles.
Veuillez prendre le temps lors de la Journée internationale de la femme dans les semaines et les mois à venir de remercier nos consœurs de la FIOE et de les appuyer dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs professionnels ainsi que dans leurs comités au sein de votre section locale.
Prenez note que l’IBEW History and Structure (Histoire et structure de la FIOE) ainsi que la vidéo sur la Conférence destinée aux femmes de la FIOE 2021 sont offert en anglais seulement.
En toute solidarité,
Tom Reid
Vice-président international