Les membres de la FIOE étaient là pour aider au moment où la rivière des Outaouais a atteint des niveaux record ce printemps.
« Nous sommes toujours prêts à aider, » mentionne l›agent d›affaires Mike Hall du local 636 situé à Toronto.
La rivière qui forme une partie de la frontière séparant l’Ontario et le Québec a atteint au-dessus de 80 mètres du niveau de la mer à la fin du mois d’avril, plus haut que « l’inondation du siècle » de 2017, tel que rapporté dans le journal Ottawa Citizen.
Selon Statistique Canada, 2 196 immeubles ont été inondés ou présentaient un risque d’inondation à Ottawa, 3 800 résidences et chalets ont été touchés de l’autre côté de la rivière à Gatineau. Dans l’ouest de Québec, plus de 20 % des résidences ont été touchés dans la municipalité de Pontiac, elle fut parmi la plus frappée, mentionne l’organisme. Un parcours de plus de 100 kilomètres a été inondé ou présentait un risque d’inondation, y compris 39 kilomètres à Ottawa et 62 à Gatineau.
Heureusement qu’aucun membre de la FIOE n’a été victime ni vu leur maison endommagée, mentionne Hall, mais ils ont probablement tous connu quelqu’un qui a été touché.
« Lorsqu›une chose semblable se produit, tout le monde connait quelqu›un », appuie Hall.
Le gérant d’affaires Paul Cameron du local 2228 à Ottawa mentionne qu’il n’a pas connu de membres qui ont personnellement été touchés, plusieurs membres ont par ailleurs prêté main-forte suite à l’inondation, y compris des membres retraités.
Environ 470 membres du local 636 travaillent dans le département du secteur public chez Hydro à Ottawa. Hydro a offert une journée de congé à ceux qui voulaient participer aux efforts de secours. De différents groupes ont participé, dont un groupe de 12 membres s’est rendu à Dunrobin le 2 mai, situé à environ 40 kilomètres à l’ouest de la capitale.
L’équipe a travaillé avec des bénévoles pour remplir des poches de sables, ils ont en ont éventuellement suffisamment remplies pour remplir quatre camions-bennes à trois essieux. Selon CBC, plus de 1 million de poches de sables ont été distribuées dans la région d’Ottawa. D’autres groupes ont bâti des murs, alors que d’autres ont fait du bénévolat dans leur quartier.
« J›ai commencé à envoyer des messages textes et tous répondaient sans délai, » dit le délégué en chef David Burns du local 636. « En congé ou pas, ils étaient prêts à faire du bénévolat. »
L’inondation a également réussi à causer des ravages dans Bracebridge, située environ à 400 kilomètres à l’ouest d’Ottawa, des membres du local 636 de la ville voisine d’Orillia sont venus aider à remplir des poches de sables le 27 avril. L’agent d’affaires Tim Pitts précise que la ville a demandé au personnel de faire du bénévolat, mais elle a tout de même versé des salaires réguliers.
« C›était un excellent travail d›équipe, » ajoute Pitts.
Les membres bénévoles étaient bien préparés pour le niveau d’eau qui prévoyait augmenter à nouveau, ajoute Burns.
L’esprit en matière de service communautaire exprimé pendant l’inondation n’est rien de nouveau pour le local. Les membres sont venus en aide suite à une tornade qui a dévasté une région similaire en 2018. La tornade a renversé des autos et a déraciné des arbres depuis Dunrobin à Ottawa et Gatineau à peu près, et blessa au moins 30 personnes.
« Nous avons travaillé jour et nuit pour rétablir l›électricité, » dit Burns, en parlant des employés qui étaient rémunérés et de ceux qui ont donné leur temps. « Presque tout le monde est venu aider d›une façon ou d›une autre. »
Ils y en avaient même qui se sont rendus dans le sud des É.-U. pour offrir leur aide au cours de différentes catastrophes, dit Hall. Tout récemment, les membres ont participé à une journée de bénévolat organisée par Hydro Ottawa et Ottawa Therapy Dogs qui a eu lieu dans une librairie locale.
Parmi d’autres tâches, les membres de la FIOE sont venus aider à remplir des sacs de sable au moment où des milliers de personnes de la région ont été touchées par l’inondation causée par la rivière des Outaouais plus tôt cette année